22 août 2016
Fugace
Fin d'été ombres douces tout le monde se reconnaît sous les arbres
On parle encore éblouis des bonheurs têtus dans les squares
Où l'on croit en l'instant un peu bancal mais unique et irremplaçable
Photo : Lisbonne, Principe Real (photo © Christian Cottet-Emard)
Texte extrait de mon recueil Estime-toi heureux
01:14 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estime-toi heureux©, orage-lagune-express, poésie, carnet poétique, instant, instantané, croquis, christian cottet-emard, moment présent, littérature, contemplation, rêverie, vacances, congés, square, jardin public, été, bonheur, fin d'été, blog littéraire de christian cottet-emard, photo, carnet photo, lisbonne, portugal, principe real
25 juillet 2016
Retour de Lisbonne. Parce qu'il faut bien rentrer !
16:08 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, lisbonne, lisboa, portugal, tourisme, vacances, blog littéraire de christian cottet-emard, dépaysement, séjour, bonne ambiance, promenade, balade, rato, principe real, restauradores, alegria, marquis de pombal, christian cottet-emard, mélancolie du retour, lumière, soleil, art de vivre portugais
09 février 2015
Carnet / Du voyage nocturne
Je me suis toujours considéré comme quelqu’un qui n’a aucun sens de l’orientation.
Entre dix-sept et trente ans, les années où j’ai été le plus contraint de me déplacer pour des raisons professionnelles, j’en étais même arrivé à la conclusion que je souffrais de débilité spatiale. En réalité, je me perdais partout où j’allais parce que je n’avais pas envie d’y aller ! J’ai commencé à m’en rendre compte lors de mes séjours à Venise, ville où je me repère assez bien parce que je n’ai aucune urgence à le faire lorsque je m’y promène. Mais s’il est une ville dont l’organisation spatiale s’est très rapidement installée dans mon esprit, c’est bien Lisbonne. Pour oublier la neige, j’y flâne ce soir en rêve éveillé puisque j’ai l’impression de ne plus rêver en dormant. Je dors d’un sommeil léger et fatigant déserté par les grands rêves baroques desquels il m’arrivait d’émerger tout ébloui il y a très longtemps. Ce soir, j’essaie de me conditionner pour une balade en songe à Lisbonne, pourquoi pas dans le grand parc du Principe Real que j’affectionne tout particulièrement ? J’y trouverai bien un banc pour rêvasser au son d’une Gnossienne de Satie (en hommage au grand Aldo Ciccolini tout récemment disparu) extraite de ma discothèque portative, celle que j’ai dans la tête et qui me rend distrait de tout ce qui me fatigue en ce moment d’être français. Sur le soir, je pourrais descendre direction Restauradores puis remonter vers mon magasin de cigares, juste derrière la statue de Pessoa attablé au très touristique café A Brasileira.
J’aurais d’ailleurs croisé le poète quelques mètres plus bas au milieu des passants car à Lisbonne, il est partout. La dernière ville littéraire d’Europe, j’ai désormais la chance d’y aller quand je veux. Que mon sommeil lent comme un vieil electrico m’y conduise cette nuit !
Photos © Christian Cottet-Emard, 2014
02:54 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, écriture de soi, prairie journal, voyage, nocturne, lisbonne, portugal, tramway, electrico, principe real, restauradores, blog littéraire de christian cottet-emard, venise, italie, europe, direction, sens de l'orientation, gnossiennes, satie, aldo ciccolini, pianiste, piano, fernando pessoa, poète, poésie, littérature, rêve, sommeil, neige, jura, banc